Développement Durable et Responsabilité Sociale
Dans le but d’accompagner l’essor de la ville, la RADEEMA a entamé la réalisation d’un programme d’investissement d’envergure d’un montant de 1,63 Milliards de dirhams durant la période 2017-2021 dont plus de 303 millions dhs d’investissement réalisés au titre de l’année 2021. En parallèle à cette dynamique d’investissement, la RADEEMA continue de confirmer son engagement pour la préservation de l’environnement, en réduisant les émissions en CO2 d’un volume équivalent à 75.000 tonnes, et la sauvegarde des ressources hydriques par la mobilisation, depuis 2012, de plus de 32 millions de m3 d’eau épurée destinée à l’irrigation des espaces verts.
Dans la même optique, la Régie a mis en œuvre un protocole d’accord pour la valorisation des boues d’épuration séchées dans le processus de fabrication des briques et comme combustible de substitution dans l’industrie de fabrication du ciment.
33
Milions m3
Potentiel à mobiliser en eau épurées pour l'irrigation des espaces verts de la ville
11
Milions kWH/an
Production d'énergie électrique renouvelable par biomassméthanisation des eaux usées
Réduction des gaz à effet de serre
Une autre particularité de ce projet réside dans l’atténuation des gaz à effet de serre à travers la valorisation énergétique du biogaz potentiellement productible lors de la digestion anaérobie des boues issues du traitement des eaux usées. En effet le biogaz produit par la station permet de générer par cogénération 30 MWh/jour d’énergie électrique couvrant 50% des besoins de la
STEP et 40 MWh/jour de chaleur satisfaisant les besoins thermiques de la station, soit au total l’équivalent de 67 barils de pétrole par jour, évitant ainsi l’émission en atmosphère du méthane qui est un puissant gaz à effet de serre. Le bilan des émissions fait ressortir une quantité évitée annuellement de 62 488 teq, CO2, soit 25% environ des émissions évitées par la centrale solaire NOOR1 à Ouarzazate. Ce qui a conféré à la STEP de Marrakech d’être certifiée par les Nations Unis (UNFCC) en 2012 comme projet de Mécanisme de Développement Propre (MDP).
Réhabilitation de la Palmeraie de Marrakech, sauvegarde d’un patrimoine naturel mondial
La Palmeraie de Marrakech, site emblématique ayant subi, en 20 ans, une perte estimée à plus de 30% de ses palmiers causés par l’urbanisation galopante, les dégradations dues au vieillissement des palmiers et l’absence d’entretien.
A cela s’est ajoutée une sécheresse quasi structurelle aux effets très néfastes. Aujourd’hui, la RADEEMA, la Fondation et ses partenaires s’attaquent à l’irrigation des nouvelles plantations avec les eaux recyclées de la station d’épuration de Marrakech, dans le cadre d’un programme qui a été initié en 2007 et ayant pour objectif la plantation, l’amélioration de l’état des palmiers et la sensibilisation des populations.
Une première tranche concernera 200.000 palmiers sur 800 hectares et permettra d’éviter chaque année le prélèvement de 725.000 m3 d’eau sur la nappe phréatique.
Mobilisation d’une ressource non conventionnelle et alternative pour atténuer le stress hydrique
Dans cette approche avant-gardiste constituant l’une des mesures d’adaptation aux changements climatiques que la Régie Autonome de Distribution d’eau et d’Electricité de Marrakech (RADEEMA) a mis en œuvre le grand projet d’épuration des eaux usées et de réutilisation en irrigation des eaux épurées de Marrakech, qui satisfait aux exigences contradictoires imposées pour le soutien du développement touristique et économique tout en préservant les ressources en eau.
Ce projet inauguré par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, le 29 décembre 2011 et qui a coûté 1,232
Milliard de Dirhams permet le traitement des eaux usées de Marrakech conformément aux exigences normatives avec la mobilisation d’un potentiel de 33 Million m3 d’eau usée épurée pour l’arrosage des golfs, des espaces verts et de la palmeraie de Marrakech. Ce potentiel de réutilisation est équivalent à la consommation en eau potable d’une ville de la taille de Meknes (650 000 habitants).
